DEATH I

 DEATH I    2008

Dans cette composition, Kyung-a Ryu met en relation les tombes coréennes - sortes de petits tumulus, avec les bustes originaires de la Grèce Antique, mais aussi les «bustes » de certaines personnes photographiées dans des foules criant, hurlant, notamment dans des manifestations ou pendant la guerre, des personnes en vie mais partiellement prises dans la mort.

 

Cette base scénographique est traversée par l’influence du philosophe chinois Tchouang Tseu

( entre 300 et 400 AC) grand maître du Taoïsme.

Il n’est pas à la recherche d’une signification, d’un fondement, d’un jugement absurde de la mort. Son approche essentielle à la mort n’est pas déformée par le jugement des autres.

 

L’artiste elle aussi adopte dans son cheminement une approche similaire à celle de ce philosophe et parle de la vie ; quand la vie commence la mort commence et quand la vie se termine la mort elle aussi se termine dans l’égalité et l’uniformité de l’approche essentielle de la mort.

L’œuvre est constante, sans hauts ni bas, sans cris, d’un seul tenant.

Les percussions ont été enregistrées sur un changgo, instrument traditionnel coréen en forme de sablier.

 

Chorégraphie, scénographie, interprétation
Kyung-a Ryu

Création musicale
Erwin Vann

Lumière
Grégory Rivoux

Régie
Grégory Rivoux et Benoît Frère

Création
Centre Cuturel Espace Senghor de Bruxelles / Danse à la Balsa

2008

Coproduction
Ecointhedream Cie et Espace Senghor

Durée 30 min